Voici une préparation d’ail des ours qui affine remarquablement le goût de cet ail sauvage.
Le résultat n’est pas comparable à ce que l’on obtient avec une lacto-fermetation indigeste dans le cas de ce légume, ou la cuisson qui dénature totalement son goût originel.


Préparation :
 

1. Ciseler finement les feuilles fraîches

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2. Mélanger et tasser longuement l’ail ciselé dans 2 cm d’huile, avec une fourchette, pour en chasser complètement les bulles d’air.

   Procéder ainsi couche par couche de 2 ou 3 cm d’épaisseur, jusqu’à 2 cm du bords supérieur bocal.

   Ne pas ajouter chaque fois trop d’huile car on n’arrive sinon plus à tasser la matière végétale.

   Terminer par recouvrir le tout de 1 centimètre d’huile claire, pour éviter tout contact avec l’air et les possibles moisissures.

   Laisser macérer, au mons 1 mois, dans de l’huile d’olive avec 4% sel fin (poids de l’ail)

 

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Conservaton à température ambiante plusieurs années tant que l’air n’est pas en contact avec le végétal.

On peut consommer partiellement et progressivement le contenu d’une conserve à condition de toujours bien égaliser et recouvrir l’ail de quelques millimètres d’huile claire.

 

Une autre possibilité simple de conservation de l’ail des ours cru consiste à sécher doucement sur le poële à bois les feuilles d’ail, puis à les réduire en poudre que l’on peut saupoudrer sur des salades, mélanger à l’huile, incorporer au pates des pizza, etc

 

Notes :

- si vous cueillez l’ail des ours à un ou deux mètres des chemins et coulées, il n’y a pas à craindre l’échinococcose alvéolaire car les renards font uniquement leurs besoins et marquages sur les lieux de passage.

- veillez à ne pas confondre avec le muguet et l’arum (gouet maculé) de nos forêts qui ne sont pas comestibles et qui présentent des différences notables d’aspect, d’odeur, de feuillage et d’infloresences. Un oeil attentif ne peut se tromper.